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Alice Rivaz: pêcheuse et bergère de mots

Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 6h. 15min.
Édition: Carouge, Ed. Zoé, 1998
Numéro du livre: 10976
ISBN: 9782881823497
CDU: 840(494)

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Lu par : Francine Crettaz
Durée : 5h.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 76490
Résumé:En 1961, Jules meurt d’un cancer. Il avait trente-huit ans et vivait dans le Val d’Anniviers (Valais). Impliqué dans la vie et le développement de ce coin du monde, il a été instituteur, postier, vice-président de sa commune. Des décennies plus tard, sa fille le ressuscite pour le prendre à témoin de son parcours. Elle creuse dans ses souvenirs d’enfance, interroge sa fratrie, recourt à l’imagination pour combler les trous et mène l’enquête jusqu’au sommet de La Chapelle de Zinal. Au fil du récit, son père – resté dans sa tête un monument de glace – se réchauffe, prend des couleurs, se nuance, devient humain. À travers des légendes, on perçoit l’origine des habitants de la Vallée, on s’immerge dans un climat de patriarcat, de transhumance, de tremblement de terre, d’avalanches de neige et de naissances, de fêtes au village, de construction de barrages, de descentes à skis. On suit la vie de la famille et celle de la vallée qui se transforme, dans ce mélange intime et communautaire.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 8h. 56min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 6713
Résumé:Maman me disait : «Qu'est-ce que tu vas chercher là-haut ? Tu ne vois pas que tu risques ta vie ?» Non, je ne le voyais pas. J'aimais à grimper. Ma passion n'était assouvie que lorsque j'atteignais les sommets. De là-haut, j'adressais des discours aux nuages. Je n'ai pas la moindre idée de ce que je leur disais mais je sais que je me sentais heureux. Comme elle nous aura aimés, nous ses enfants, sur ces landes pierreuses ! nous qui avons si mal su l'aimer.
Durée : 5h. 17min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 67881
Résumé:Biographie Jean-Louis Kuffer revisite ses goûteux quartiers d’enfance. Entre un «bonheur de phrase» et la mécanique proustienne du souvenir, l’écrivain manie la magie des mots. Éloge de la mémoire en léger décalage. Il y a du Nabokov en Jean-Louis Kuffer, tant l’univers n’est rien pour l’un comme pour l’autre comparé à «un seul souvenir d’un individu et à son expression par des mots». Cela donne un recueil de textes brefs, où le lecteur est invité à emboîter le pas des phrases truculentes de Jean-Louis Kuffer pour rejoindre ici les chapeaux du grand-père et de l’écrivain Robert Walser, là les exotiques hauteurs lucernoises des années cinquante, ou encore un fumeux été 68, un spectateur atypique d’une gay pride, une épique et cruelle réunion littéraire sur un navire de la CGN, les paysages du Haut-Lac, Mlle Saligot à l’école, une peur érotico-freudienne du loup ou le «soliloque de Marcelin, l’ado-tramway». …Recréer l’instant, ce présent de légende, voilà ce goût immodéré pour l’écriture, pour les mots et les phrases, les plaisirs et les jours, quand «on est ici comme au bord du ciel, le dos à la forêt suspendue, à rêver à tous les bleus de là-bas». Dans l’universalité des petites légendes de Jean-Louis Kuffer, le présent s’affirme avec force. Le passé n’est que moyen de conjuguer ce souci de l’instant avec plus d’acuité. La lecture n’est donc pas là affaire de souvenir, mais d’imaginaire compréhension du présent. (…) Parce que, souligne Kuffer: «À un moment donné, plus rien ne compte qu’un certain bonheur de phrase.»
Lu par : Raymond Vincent
Durée : 2h. 5min.
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Résumé:La vie de Jeanne Blanc, personne de condition modeste, "montée" à Paris pour gagner sa vie. Le récit d'une existence tout entière dévouée au service d'autrui.
Durée : 6h. 8min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21388
Résumé:1713-1784 : Denis Diderot est l'un des fondateurs de l'encyclopédie.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 3h. 52min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 16044
Résumé:"Je me revois jeune écolier, appuyé sur la carte du monde, cherchant Punta Arenas en Patagonie chilienne. Si je désirais situer cet endroit, c'est que j'avais appris de mon père que deux de ses grands-oncles avaient émigré là-bas comme agriculteurs. La famille de l'un d'eux y avait vécu un drame sanglant, ce qui contribuait à conserver vivant son souvenir." C'est en ces termes que Roger Pasquier explique son intérêt pour ces Fribourgeois émigrés en Patagonie chilienne, la plupart entre 1875 et 1877. La vie de Marie Pittet, de La Joux, constitue le fil rouge de cette formidable aventure qui se poursuit aujourd'hui avec la présence à Punta Arenas de plus d'un millier de descendants suisses.
Durée : 14h. 37min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18676
Résumé:Tome I - Brèves effusions de l'âme (chansons et poèmes) : «Des chansons toutes nues, c'est-à-dire telles qu'elles furent à l'origine, avant de trouver leur vêtement harmonique et l'aile d'une mélodie capable de les arracher au sol. Chansons à l'escale ; voiliers aux voiles carguées, à l'ancre dans le port. Ainsi l'amateur [...] peut s'en approcher, en faire le tour et les considérer dans tous leurs détails que le mouvement même de la musique lui avait peut-être dérobés quand il les entendait au music-hall ou au cabaret.» - Gilles
Lu par : André Cortessis
Durée : 1h. 30min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 71589
Résumé:«Ce livre est destiné à ma fille, comme un fragment de sa propre histoire. Un morceau de mémoire qui, s’il s’éteint sans avoir été transmis, disparaîtra. Mais cette histoire est aussi pour vous. Finalement, Fernand, mon grand-père, pourrait être le vôtre et son parcours de vie déclencher l’ouverture de la porte…» Voici le récit et les faits d’armes d’un homme debout qui, du haut de ses 94 ans, coule des jours heureux à Genève. Après une enfance brisée, Fernand a réussi à se reconstruire. Enfant placé, pour fuir les internements administratifs, il s’engage à 16 ans dans la Légion étrangère ! Envoyé en Indochine, il reviendra quatre ans plus tard en Suisse, marqué à vie. Il est difficile d’évoquer ces années douloureuses à jamais gravées en lui. Sa petite-fille, aujourd’hui journaliste rassemble ici quelques souvenirs personnels et familiaux, couplés à des sources d’archives de première main. Orchestrés avec brio en de multiples aller-retours entre le passé de Fernand et le nôtre pour donner corps au travail de mémoire, les passages volontairement courts s’éclairent les uns les autres en une très belle mosaïque de vie.
Durée : 6h. 36min.
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Résumé:
Lu par : Philippe Drevon
Durée : 2h. 55min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 34772
Résumé:Un père peut-il être un homme comme les autres ? Metin Arditi évoque le souvenir du sien, mort il y a vingt ans. En pélerinage dans les Grisons, où son père aimait aller, à sa table de travail, dans un bar d'hôtel, Metin Arditi rappelle à lui les souvenirs. Au fur et à mesure qu'ils reviennent, le portrait se précise, le non-dit s'entend, la vérité affleure. Revenant à son enfance stambouliote, il retrouve son père avec des yeux de petit garçon ébloui : un homme toujours élégant, admirable et admiré, héros d'une famille juive cosmopolite. Il revit ses onze années d'internat en Suisse, un inoubliable amour d'adolescent avec Géraldine Chaplin, les leçons de sagesse offerts par ce père qu'il voyait à peine, et notamment : "Les livres, c'est autre chose. » Au fil de l'écriture, il revient sur l'éloignement et ses déchirures, l'affrontement sur la question juive, et la quête de l'estime d'un père qu'il continue de chercher après sa mort. Un récit bouleversant, d'homme à homme.
Durée : 14h. 3min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 20873
Résumé:« J'ai dû en franchir des barrières, des murs, des frontières, des pays, des préjugés et les aspects plus ou moins avoués du machisme. » Reporter, écrivaine et photographe, Laurence Deonna s'inscrit dans la lignée des grandes voyageuses : Isabelle Eberhardt, Ella Maillart, Anne-Marie Schwarzenbach. Née en 1937, elle leur succède. Autre temps. Autre parcours de vie. Un point commun : l'aventure. Vient s'y ajouter la franchise qui est le luxe de sa génération : une femme qui peut tout dire, ou presque, et même s'étendre sur ses amours-qui-ne-durent-pas-toujours. Son irrésistible sens de l'humour, joint à une volonté inoxydable, lui ont permis de survivre tant aux tragédies familiales, qu'à celles, parfois insoutenables, du terrain du reportage. Son éditrice l'a définie ainsi : « Ce n'est pas qu'une journaliste, c'est une créatrice. » Un fil rouge tisse ces Mémoires empreintes à la fois de légèreté et de gravité : le pacifisme, l'empathie et la compassion, particulièrement envers les femmes. Vétérane des années 60, Laurence Deonna a parcouru en solitaire des pays devenus depuis périlleux. Elle a connu des situations cocasses, comme de réussir à émouvoir le Conseil des Ministres du Yémen, en leur chantant « Les Feuilles Mortes » de Prévert et Kosma. Des situations hasardeuses, comme d'être la seule, en 1984, à pénétrer dans la redoutable prison politique d'Evine, à Téhéran. Elle s'est trouvée face à de cruels chefs d'Etat, comme Idi Amin Dada et Saddam Hussein, ou d'autres encore de la même veine sanglante. « Les êtres lumineux étaient souvent des sans-grades, eux restent dans mon cœur », dit-elle.
Durée : 5h. 56min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18349
Résumé:Un jour, dans un magasin où j'essayais des vêtements en bavardant avec une amie, j'ai été abordée par une jeune femme inconnue. À brûle-pourpoint, elle m'a demandé quel était mon métier. Puis, comme je lui répondais, un peu étonnée, que j'enseignais la littérature française, elle a voulu savoir si je connaissais des écrivains. Elle nous a expliqué qu'elle avait quelque chose à raconter, quelque chose qui pourrait intéresser un écrivain. Ce genre de situation arrive plus souvent qu'on ne croit. Les gens ont tendance à penser, assez généralement, que leur vie est un roman... D'habitude, je m'enfuis aussi poliment que possible. Là, non. Tout de suite il m'a semblé que le devais écouter cette jeune femme brune qui me parlait déjà comme si on se connaissait depuis longtemps. Elle m'a dit qu'elle s'appelait Marie-Rose. Je lui ai donné mon adresse. Quelques jours plus tard, on s'est donné rendez-vous dans un salon de thé. Je me rappelle que c'était l'hiver et qu'il y avait un vent terrible. J'étais fatiguée, un peu malade. Je marchais dans la rue en pestant, en me demandant pourquoi je perdais ainsi mon temps.